CayVpNAT7ml2gRzbwqbd/1MvPCt81BAtirczG/NTy3s= MuséoGraphie-MuséoLogie: mai 2008
La Formation en muséologie :

Vous êtes intéressés par une formation initiale ou par la formation continue en muséologie et muséographie ? La formation MEM : Master Expo-Muséographie, en conception des expositions de l'Université d'Artois est faite pour vous !

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Master MEM

jeudi 29 mai 2008

« Prenez soin de vous » : la Biennale de Venise au 58 rue Richelieu


Ambiance intime pour exhibitionnisme assuré, l’exposition Sophie Calle à la BNF est d’une scénographie aussi fine qu’originale, et rien que pour le travail de Daniel Buren, mérite le détour. Le fait que l’artiste fasse œuvre de sa vie n’est pas pour surprendre les connaisseurs, l’idée est convaincante, audacieuse et bien menée.
Au cœur de l’interprétation, il s’agit de faire s’approprier par 107 femmes une lettre de rupture reçue par Sophie Calle, comme pour mieux la digérer collectivement. Chacune y va de sa compétence et de son registre. On découvre ici une chanteuse lyrique, là une anthropologue, ailleurs une romancière, et même une femme clown. Découvrir comment chacune va mettre en scène la lettre est amusant et aborde des registres censés dévoiler des points restés obscurs de l’écriture, mais aussi de son locuteur. La part de jeu et d’autodérision est sympathique, car l’humour est au rendez-vous. Pour cette raison, l’approche parfois sérieuse et grandiloquente de certaines interprétations est pour le moins déplaisante. Certaines interprètes n’hésitent pas à frôler le ridicule en corrigeant les fautes d’orthographe de la lettre, en donnant des leçons de savoir vivre où en conduisant une critique féministe au raz des pâquerettes qui confinent au croquignolesque. Évidemment l’artiste n’y est pour rien, même si le nombrilisme est ici redoublé quand l’interprète entend se mettre en avant au travers de sa lecture malgré la signature ultime d’une œuvre de Sophie Calle. Bref, il s’agit d’œuvres enchâssées, ou plus exactement d’un narcissisme au carré. Un exercice de style curieux et assez intéressant à explorer. Le public semble comblé. Et la salle Labrouste du site Richelieu, lieu magnifique, est découvert autrement, même si l’impertinence de convertir une salle de lecture en lieu de consultation d’écrans déplaira sans doute à certain.

lundi 26 mai 2008

L'Argent et la culture scientifique


Pour son 26ème Congrès l’AMCSTI, Association des musées et centres pour le développement de la culture scientifique technique et industrielle, avait choisi de se pencher sur L’Argent et la culture scientifique et technique. Organisé par le CCSTI de Corté, ce qui a permis de dévoiler les atouts de la Corse en la matière, les journées ont alterné, après la conférence d’ouverture de Françoise Benhamou, entre témoignages d’expériences et ateliers thématiques. Après un premier atelier auquel nous participions avec Claude Fourteau et Juliette Raoul-Duval sur la question de la gratuité des musées, animé par Bernard Favre, la question de l’évaluation, mais aussi de la formation aux nouveaux métiers ont ensuite été traité.
Pour plus d’informations sur le programme : AMCSTI.

mercredi 21 mai 2008

Du South Kensington Museum au Victoria et Albert Museum

En dépit de toutes considérations théoriques estimant qu’il serait pertinent de développer des médiations qui accompagnent véritablement les œuvres pour mieux permettre aux publics, surtout aux novices, de les appréhender, les musées d’art demeurent le plus souvent d’un classicisme et d’une réserve déconcertante. Ce n’est pas le cas du Victoria et Albert Muséum de Londres qui fait preuve, en la matière, d’originalité et d’esprit innovant.
Ce n’est pas étonnant pour ce musée qui a, au XIXème siècle, ouvert la voie à bien des innovations, terrain d’expérimentations inspiratrices pour toute l’Europe. Il y a encore à prendre aujourd’hui de ce musée. Nous verrons si le Louvre Lens qui entend innover en la matière s’inscrira dans ce mouvement et saura proposer de nouvelles formes de présentation, de dialogues entre les œuvres et des outils d’interprétation adéquats.
Le choix de la galerie du temps du musée londonien est certes sujet à controverse, mais on ne peut nier son originalité. Des espaces spécifiques sont dédiés dans chaque partie à des approches pédagogiques et ludiques pour les enfants, les œuvres sont mises en contexte, et des audiovisuels complètent les discours écrits. Des petites manips modestes, mais efficaces font comprendre le propos. Sans conteste, une référence intéressante à voir et revoir.

mardi 20 mai 2008

C’est beau une usine qui dort


Étonnante exposition présentée par le Palais de Tokyo, intitulée Cellar door. Loris Gréaud y propose une installation peu banale. Rythmée, l’exposition dort et se réveille, par intermittence se met en mouvement comme une formidable entreprise de déconcertation de son visiteur.
Visite d’entreprise artistique en somme, le propos est d’exposer l’invisible, l’immatériel et le potentiel qui demeurera à jamais virtuel. Certains éléments sont totalement hypothétiques, ne fonctionnant par exemple que si aucun mouvement ne se produit dans l’espace, c’est-à-dire en l’absence de visiteur. Gageure dans un lieu d’exposition, cela produit quelques stimulations entre visiteurs pour ruser et s’encourager à demeurer immobile, Film pour le vide demeurera pourtant énigmatique car il y a peu de chance qu’aucune perturbation ne survienne avant que le projecteur ne rentre en action.
Plusieurs propositions confinent au canular, ainsi cette forêt en poudre à canon prête à exploser en cas de visiteur indélicat, ou encore ces tubes fluorescents dont le gaz lumineux est remplacé par du propane, danger potentiel en cas de connexion électrique. Frissons garantis pour visiteurs du XVIème arrondissement, alors que d’autres préféreront les jeux de paint-ball pour transformer toute matière en art. Mais il est vrai que cela fait longtemps que l’art contemporain nous a habitué à transformer la merde en or, et réciproquement, disons que cette belle proposition a le mérite de l’originalité pour créer des interactions et de l’art irréel. Une curiosité à voir.

lundi 5 mai 2008

En formation dans les musées...


Ils sont partis en stage de muséologie patrimoine…
Les étudiants de la promotion de Master 2 de muséologie et gestion valorisation du patrimoine sont partis en stage
Hélène est en stage à lagence Abaque à Paris, elle travaillera plus particulièrement sur le projet de l’intégration multimédia au musée de Tarbes.
Marie-Hélène est en stage à l’association Fées d’hiver à Crévoux et travaille sur les sentiers d’art contemporain en milieu naturel.
Mélanie est en stage à la DRAC Bourgogne, service patrimoine, elle réalise un diagnostic sur l’éducation au patrimoine en Bourgogne.
Audrey est en stage à l’Espace de l’Art concret à Mouans Sartoux, elle travaille sur les outils de médiation.
Nolwen, étudiante en formation continue, collabore à la réalisation de parcours de visite à développer dans le futur muséoparc d’Alésia.
Cécile est en stage à l’espace patrimoine de la mairie de Talant, où elle participe à un projet d’exposition sur le patrimoine disparu de la commune.
Yuyu est en stage à l’agence Eurologique à Paris, elle travaillera plus particulièrement sur le projet du musée Soulages à Rodez.
Lucie est en stage au service de valorisation du patrimoine au département de Côte d’or où elle concevra une mallette pédagogique à destination des scolaires.
Fabien est en stage au muséum de Neuchâtel, il collabore à la préparation de la future exposition.
Julien, étudiant en formation continue, est régisseur au FRAC bourgogne, il travaille sur les problématiques de présentation et conservation de l’art contextuel.
Mélanie est en stage au Centre d’études médiévales d’Auxerre pour rédiger une étude de faisabilité d’une matériauthèque pour le patrimoine.
Gaétan est en stage la cinémathèque eurorégionale Jean Vigo de Perpignan.
Anne est en stage au Mémorial de la Shoah à Paris, elle collaborera à la future exposition et réfléchit à la question spécifique de l’accueil des enfants.
Aurélie, étudiante ERASMUS, venant de l'Université de Liège sera en stage au MUCEM à Marseille.