CayVpNAT7ml2gRzbwqbd/1MvPCt81BAtirczG/NTy3s= MuséoGraphie-MuséoLogie: juillet 2010
La Formation en muséologie :

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Master MEM

lundi 12 juillet 2010

Ceci n'est pas un casino

Décidément les parcs d'attractions sont à la mode dans les musées ! Après la réflexion sur la culture prenant les formes d'une fête foraine au MEN de Neuchâtel avec Helvetia Park, après Takeshi Kitano à la Fondation Cartier et Dreamlands à Beaubourg, voici que Le Forum d'art contemporain, Le Casino à Luxembourg propose une exposition impertinente sur ce thème. Evidemment, il est tentant dans un ancien casino de produire des oeuvres en miroir, et c'est une façon d'évoquer le passé du lieu. Expérientiel quand tu nous tiens : le visiteur pourra jouer aux machines à sous ou au flipper selon Paul Kirps, lancer des fléchettes sur le mur de Jacob Dahlgren, sauter sur un trempoline artistique conçu par Patrick Berubé, ou faire de l'auto-tamponneuse comme le désire Pierre Ardouvin. Bref, il y a bien d'autres propositions pour nous faire douter des limites de l'art et ne plus savoir déterminer où est l'oeuvre, dans l'exposition ou dans la manière de s'en servir. Finalement l'artiste, c'est le visiteur. A consulter aussi le très beau site internet.


samedi 3 juillet 2010

La Fabrique des images

Avec l'exposition La Fabrique des images. Visions du monde et formes de la représentation, le musée du Quai Branly signe une de ses plus fortes expositions. Placée sous le commissariat de Philippe Descola, l'exposition présente les thèses que l'auteur a en partie développé dans son ouvrage, Par delà nature et culture. Si l'on a accusé parfois le musée du Quai Branly d'être un musée réactionnaire, en cela qu'il avait tendance à revenir à une muséologie de l'objet pour l'objet, il est impossible de lui en faire grief ci. Car il s'agit d'une exposition à thèse, où les objets ne sont pas là pour faire joli, mais pour expliquer et faire comprendre des interprétations du monde. La façon d'envisager l'Autre et la manière d'habiter le monde passe par des cosmogonies que Descola classe en quatre grandes catégories, l'animisme, le naturalisme, le totémisme et l'analogisme. Il est étonnant de constater combien les sociétés se répartissent et se rencontrent au gré de ces subdivisions, comment des manières de se représenter et sans doute de produire de l'art en résulte. C'est aussi par cette occasion une manière de comprendre le monde dans sa globalité, sans scinder ce qui serait l'art occidental des arts premiers... Il faut prévoir du temps pour visiter, car l'exposition est aussi riche que passionnante. Mais on peut prolonger aussi par un très beau catalogue qui complète la visite.

A voir jusqu'au 17 juillet 2011.