CayVpNAT7ml2gRzbwqbd/1MvPCt81BAtirczG/NTy3s= MuséoGraphie-MuséoLogie: novembre 2011
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mardi 29 novembre 2011

L'Oeil sur les rues

S'il ne fallait retenir qu'une oeuvre de cette exposition, ce serait sans doute celle du suisse Peter Aerscherman, intitulé Global City, pas seulement parce qu'elle est spectaculaire, inventive et photogénique, mais parce qu'elle propose une véritable vision de la mondialisation, par essence au coeur du concept de ville. Car la ville est le creuset de toutes les rencontres et ouverture sur l'altérité.

C'est un peu le propos de cette exposition présentée au pavillon Paul Delouvrier sur le parc de la Villette. 23 artistes venus du monde entier présentent 23 installations vidéos sur le titre L'Oeil sur les rues. Art vidéo et fragments de vie urbaine. Signalons l'improbable Garde l'Est de Francisca Benitez, Broken Mirror de Song Dong ou Mehmet de Shahram Entekhabi et encore Où vas-tu ? de Sylvie Denet. D'autres propositions sont en revanche plus anecdotiques, voire ennuyeuses. Une exposition originale, au parcours paisible et agréable.
On pourra voir des extraits sur le site.

lundi 28 novembre 2011

In Perceptions

Belle exposition expérientielle au 104, avec In Perceptions, et quatre installations originales. La façade de Léando Erlich est évidemment la plus spectaculaire et tellement photogénique (notre vignette) avec son décor adapté à chaque pays où l'installation est présentée. Oeuvre participative s'il en est, le public s'y amuse beaucoup, et pas seulement les enfants, elle permet d'interroger nos représentations et nos cadres de perceptions de l'espace. C'est également le cas pour les deux autres installations de Léandro Erlich, qui fonctionnent aussi très bien. Mais c'est surtout l'installation de Ann Veronica Janssens qui est renversante. L'expérience de la perte de la vue y est très forte, et cette installation fonctionne à merveille pour sensibiliser au handicap ! Mais il ne faut pas trop en dire et surtout ne pas lire le descriptif remis à l'accueil avant que de s'adonner aux expériences. A voir jusqu'au 4 mars.

vendredi 25 novembre 2011

Bel anniversaire pour La Piscine

"Bel anniversaire La Piscine !" Voici ce que clament les personnes interrogées présentées dans de courtes vidéos à l'entrée de chaque module de l'exposition. Dix modules comme dix grosses bougies pour rappeler les acquisitions réalisées durant dix ans d'activités. Classement thématique pour découvrir combien le musée s'enrichit d'année en année et poursuit sa route, avec même un nouveau projet d'extension pour ses prochains développements. On a envie de se joindre à l'exclamation de l'anniversaire, pas seulement à l'occasion de cette ingénieuse petite exposition, mais parce que le lieu est magnifique. Tout y est pensé en exquises sensibilités. On a beau y venir et y revenir, à chaque fois, l'effet est le même, l'enthousiasme pour un lieu où l'on se sent bien, un lieu agréable comme il en est peu. Un lieu où l'exigence rencontre le plaisir à chaque instant. "Le musée, ça fait du bien", titrait une rencontre à l'Auditorium du Louvre, il y a quelques années, cela n'est pas plus vrai que dans ce cas, cela fait du bien aux visiteurs, à Roubaix, à toute une ville. Merci La Piscine !

mercredi 23 novembre 2011

Collector au Tri postal

A voir avant le premier janvier, Collector, les oeuvres de la collection du Centre National des Arts Plastiques (CNAP), à Lille, au Tri Postal. Si les oeuvres ne sont pas toutes à notre goût, l'exposition est d'une très belle tenue et offre de belles réjouissances. Au travers de 150 oeuvres et de 86 artistes, on peut revisiter la création depuis les années 60. Si l'on est personnellement plus sensible aux propositions présentées dans les deux niveaux supérieurs qu'au rez de chaussée, l'ensemble forme un tout cohérent pour inviter à la réflexion sur la création contemporaine.

Mentionnons tout spécialement le générateur d'exposition virtuelle de Pierre Giner qui invite à construire son parcours d'exposition, oeuvre des oeuvres : métaoeuvre. Dispositif pour le moins inventif qui augure des potentialités interactives offertes aux visiteurs de demain. Une belle révolution en perspective. A télécharger ici :


lundi 21 novembre 2011

Ce que nous devons à l'Afrique

On l'aura compris, il s'agit là d'une exposition engagée, telle que sait les faire le musée Dauphinois. La première interpellation qui saisit le visiteur dès l'entrée de l'exposition au travers d'une apparition consiste à rappeler que l'Afrique à une histoire et que l'homme africain n'est pas démuni devant elle... On l'aura compris, l'exposition n'hésite pas à prendre parti, à dénoncer les clichés fussent-ils prononcés par les puissants. Certes, l'exposition malgré son engagement n'est pas sans faire ensuite dans le politiquement correct et dans la générosité convenue qui sied à tous discours sur l'Afrique. On ne rappellera pas ici des traditions contestables, la domination masculine et les inégalités économiques entretenues par les systèmes claniques. Non, c'est bien évidemment les responsabilités occidentales en matière de pillage des richesses qui sont pointées du doigt, et l'ingéniosité des femmes à s'organiser pour inventer de nouvelles solidarités. C'est un discours utile à rappeler, même si ce n'est qu'une face de la médaille.

L'exposition est, en elle-même, très inégale. Parfois très belle, pour exposer les photographies d'Hans Silvester, ingénieuse par le système d'alvéoles pour offrir des aires de consultation de vidéos ethnographiques, à la présentation assez ennuyeuse et convenue pour la première partie sur l'histoire... Les oeuvres d'art contemporain en fin de parcours sont très puissantes. Une exposition à voir, qui s'intègre dans un programme d'actions plus générales Afriquisère pour permettre de mieux se connaitre réciproquement.

dimanche 20 novembre 2011

Musée de la Chasse

Toujours de belles et audacieuses expositions au Musée de la Chasse et de la Nature, dans un lieu raffiné et luxueux. François Pétrovitch y expose jusqu'au 8 janvier, de délicieuses poésies peintes aux couleurs pastels, où le collage fait de légers clins d'oeil aux dessins d'enfants. La vidéo présentée est amusante, et l'exposition entre à merveille dans ce bel écrin qu'est le musée depuis sa rénovation. On y découvre des installations légères qui viennent redonner à voir autrement les salles du musée.

Un lieu où l'on retourne sans cesse avec plaisir et émerveillement, un véritable petit bijou muséographique. On y passe quelques instants et l'air de la forêt que l'on croit sentir jusqu'au coeur de Paris nous redonne énergie et passion. On l'aura compris, ce très beau musée est enivrant. De plus, on peu désormais y photographier semble t-il, il faut dire qu'il était assez absurde de l'interdire alors que Jacqueline Sommer avait converti son mari et l'avait convaincu à la fin de sa vie d'abandonner les fusils pour la chasse photographique. Le visiteur peut donc lui aussi être à l'affut de très beaux clichés d'exposition !

vendredi 18 novembre 2011

Musées et développement durable

L'ouvrage que nous avons eu le plaisir de coordonner avec Aude Porcedda sur les musées et le développement durable est paru à La Documentation française. Il explore l'intégration de ces questions dans les projets architecturaux et scénographiques, notamment par l'écoconception, mais aussi les questions de sensibilisation des visiteurs ainsi que la gestion des établissements. Chercheurs et professionnels alternent les présentations, avec nombre d'études de cas. Ce n'est pas moins de 25 contributions qui éclairent sous des jours différents ces questions, démontrant que le développement durable (pour retenir ce nom peu satisfaisant, mais compréhensible par le plus grand nombre) n'est pas qu'une question environnementale, mais pose des enjeux économiques, sociaux et culturels, ce que signifie pleinement l'écologie politique.

jeudi 17 novembre 2011

Océan, Climat et nous

Très belle exposition présentée à la Cité des Sciences sur les Océans affirmant davantage encore la Cité dans les problématiques du développement durable. Avec Energies, Transports, la Cité démontre sa volonté de poser et faire se poser des questions sur les modes de vie et les choix de tout un chacun, les conséquences sur le devenir de la planète. L'exposition Océan, climat et nous ne renonce pas à apporter des données scientifiques factuelles, mais donne une grande place aux questionnements, dès l'entrée de l'exposition avec une belle salle immersive qui donne le ton. Le changement climatique a des conséquences complexes, et c'est une grande force de l'exposition de donner à comprendre, à s'interroger, mais aussi à reconnaître des hypothèses et des questions encore sans réponse. En ce faisant modeste, la science prend plus d'impact et conduit à s'adresser au visiteur en le considérant pleinement. Si la seconde partie de l'exposition est plus aride, l'espace en forme d'agence de voyage qui donne la parole à des témoins prend à partie directement le visiteur. Enfin, signalons la borne multimédia qui permet de poser des questions directement à des scientifiques. Au-delà de la proposition originale, la procédure pour y répondre suppose une gestion complexe et assez lourde en arrière fond puisque tout un chacun peut poser une question, et recevoir sur sa boite mail une réponse personnalisée. Comme souvent la Cité n'hésite pas à s'engager et à explorer de nouvelles formes d'adresse au visiteur, mouvement à saluer.

mardi 15 novembre 2011

Fichés aux Archives

Nous redoutions l'exposition Fichés aux Archives Nationales, car ce sujet magnifique était évidemment une occasion unique de relier les archives aux problématiques contemporaines. Or, nous avions entendu que le projet se limiterait aux années 60 pour des questions de droit, parce que le secret sur les archives n'était pas levé. Déjà cette appréhension du sujet est hallucinante, comme si l'on ne pouvait pas aborder des thématiques d'exposition sans disposer des documents récents, comme si d'autres moyens n'existaient pas. Ainsi ce qui permettrait d'intéresser de nouveaux publics, car c'est un sujet passionnant et oh combien actuel, est gâché par une approche réduite à la seule vision d'historiens spécialistes. Il y a là un bel exemple de non sens muséologique. Exposition qui pourrait être captivante et qui est traitée de la manière la plus ennuyeuse qui soi. Aucune thèse n'est véritablement tenue, mais des séries de fichage, que le visiteur doit seul interpréter. Des fiches, des fiches, des fiches, de toutes sortes, de toutes couleurs, de toutes polices... Certaines très belles, d'autres qui font frissonner, d'autres encore qui étonnent. Oui d'accord, mais bon, on pourrait dire bien des choses en somme... Enfin, il y a malgré tout pour les amateurs des documents surprenants.

Le plus impliquant dans l'exposition se trouve dans la cour où les visiteurs se pressent, pour élaborer leur fiche dans une sorte de photomaton. Ni le parcours indigeste, ni la scénographie sans grâce de l'exposition, ne sont là pour rattraper le tout, pour donner vie au sujet. Dommage.
Alors que l'exposition repose sur la concomitance de la photographie et du développement du fichage, remarquons qu'il est interdit de faire des photographies dans l'exposition. Bien, on imagine que c'est peut-être pour protéger les personnes fichées exposées ?, cependant vous pourrez télécharger toutes les photographies des fiches que vous voulez sur le site internet des Archives ! Comprenne qui pourra !

lundi 14 novembre 2011

Le retour du musée ringard ?

Alors que sévissaient les agitateurs des musées aux arts décoratifs ce week-end à Paris pour MuséoMix, avec forces d'IPad et de capteurs, de puces RFID et bien d'autres innovations pour mettre le musée à l'heure d'après demain, le même week-end était inauguré en grandes pompes un nouveau musée en banlieue parisienne. Le Musée de la Grande Guerre à Meaux, musée qui est peut-être très bien, - nous ne l'avons pas encore vu (nous attendrons le départ des officiels pour apprécier dans le calme ces nouveaux espaces) -, cependant la campagne de communication qui a accompagné sa forte médiatisation nous a fait hésiter entre le rire et les larmes.

"50 000 objets, messieurs mesdames ! 50 000 objets à venir découvrir au musée de la Grande Guerre !" A la belle affaire, avec de telles collections, cela ne peut être qu'un grand musée ! Il y a eu l'Historial de Péronne, et l'on pensait alors (trop optimiste) que l'on ne pourrait jamais plus faire un musée désormais comme avant. Du moins que l'on ne trouverait pas, pour en faire la communication, sa gloire dans la quantité d'objets exposés ! Qu'après la nouvelle muséologie, on avait compris que ce qui importait n'était pas le nombre d'objets, pas même les collections, mais le discours que l'on portait... Hélas, les musées semblent en proie à des vents contraires, alors que certains filent vers demain avec énergie, d'autres nous ramènent à exposer comme grand papa.

dimanche 13 novembre 2011

Muséomix. (Re)mixer le musée

MuséoMix c'est parti ! Après trois jours pleinement réussis (bravo aux organisateurs ! ) de rencontres au musée des arts décoratifs à Paris, ce véritable laboratoire d'expérimentation et de recherche a réuni près de soixante dix personnes actives dans les groupes de travail et de nombreux curieux intéressés par les restitutions. Ce qui est formidable c'est le processus, l'idée de mixer des origines professionnelles différentes pour accoucher d'idées et d'expérimentations, dans le but d'intégrer davantage encore les nouvelles technologies dans les musées. Même si certaines propositions peuvent ressembler à des choses déjà vues ici ou là, ce qui compte c'est ce générateur participatif d'idées, ces mélanges, ces hybridations qui font que le musée devient champ d'expérimentations, de créations, de recherches. La volonté de prendre en compte les publics, de les inviter à mieux interagir avec les oeuvres et les savoirs par l'intermédiaire des nouvelles technologies est captivant. Ainsi, ce sont onze projets qui ont vu le jour, et parmi ceux-ci décernons une mention spéciale pour Les dromadaires modernes, pour Géométrie des frisages, pour le Rhinocéros détourné ou encore pour Les assises du siège. Quatre propositions riches d'inventivité et de promesses. Plus que le résultat, c'est le processus de ces rencontres, l'intérêt toujours renouvelé pour le musée de la part de générations différentes, l'envie de partage...

Saluons enfin les arts déco d'avoir su relever ce très beau défi. C'était d'un grand courage de la part de tous les acteurs. Parions que cela va faire de nombreux petits Muséomix qui deviendront grands !

samedi 12 novembre 2011

Photo pour le Bal

Ce nouveau lieu dédié à la photographie, à proximité de la place Clichy à Paris, est à taille humaine. On y vient boire un café dans une petite cafétéria sympathique, on y feuillette les ouvrages à la librairie, on visite évidemment l'exposition proposée. C'est un lieu tranquille, à l'abri des files d'attente des lieux plus en vue. A l'instar de la Fondation Henri Cartier Bresson dans le 15ème, lieu également apaisant, où nous avons pu admirer récemment les photographies prenantes de Lewis Hine. Celles-ci ne sont pas sans faire écho à la pauvreté et à la misère que l'on voit resurgir aujourd'hui dans nos rues, et laisse songeur sur l'avenir du monde... A voir jusqu'au 18 décembre.

Le Bal, lui, à l'opposé de Paris, offre également de belles propositions. L'exposition actuelle est originale, exploration de la guerre au travers de ses paysages. Topographies de la guerre est curieusement également présentée jusqu'au 18 décembre ! On peut y voir notamment une installation de Luc Dalahaye et Eyal Weizman qui retient l'attention de nombre de visiteurs avec une réflexion très poussée sur les stratégies de l'armée israélienne, qui s'abreuverait selon les auteurs aux courants de la philosophie pour élaborer ses stratégies. Cela fait frémir sur la responsabilité des intellectuels ! D'autres formes, vidéos notamment, des curieux clichés de An-My Lê de camps d'entrainement en Californie simulant l'Afghanistan sont également troublants.

mercredi 9 novembre 2011

Ticket pour une expo !

L'exposition Métro présentée au musée des arts et métiers actuellement est de bonne tenue, elle offre un beau panorama sur... le métro parisien. Car contrairement à ce que son titre pourrait laisser entendre, vous n'y apprendrez absolument rien sur les autres métropolitains dans le monde. Exclusivement tournée vers la gestion du métro parisien, le plus gros reproche que l'on pourrait adresser à l'exposition est de confiner à l'exposition promotionnelle de la RATP. On ne voit pas très bien ce qui pourrait dépareiller pour un musée d'entreprise. Peu d'informations sur les usagers, aucune parole donnée aux revendications éventuelles, aux systèmes alternatifs d'exploitation et de gestion du réseau, l'exposition se cantonne à indiquer ce qui est, nullement ce qui pourrait être. C'est assez dommage, car de ce fait on ne sort guère des techniques, de leur histoire si ce n'est pour aller sur les aspects prospectifs liés aux projets du grand Paris, et entendre les élus et techniciens présenter leurs propositions. C'est intéressant de s'intéresser enfin au contemporain et même à la prospective, mais on pourrait faire un pas de plus en donnant la parole aux usagers et aux associations... Il serait même possible de s'intéresser aux hommes et aux femmes qui font fonctionner l'entreprise... Exceptés ces réserves, l'exposition est de bonne tenue, et les multimédias où l'on peut conduire des lignes de métro où intervenir pour résoudre les complications au PC général, sont plutôt amusants et trouvent du succès auprès des visiteurs.

vendredi 4 novembre 2011

Pierrick Sorin, le facétieux

Pierrick Sorin a la côte en ce moment à Paris ! Non seulement il reçoit les visiteurs dans l'entrée de la nouvelle exposition Transports de la Cité des Sciences et de l'Industrie avec un amusant jeu fort apprécié des visiteurs (sans doute l'élément actuellement le plus photographié par les visiteurs à la CSI !) , mais en plus l'artiste nantais est artiste associé de l'exposition Des Jeux et des Hommes. Il signe X oeuvres, étant présent dans chaque pièce pour construire un fil conducteur à une exposition qui en a bien besoin. Ce n'est pas qu'il manque de discours, car il faut souligner ce qui est fort appréciable, la démarche pour envisager une appréhension anthropologique du jouet et pour aller au-delà de la simple monstration de beaux objets. Des thèmes de musée de société sont ainsi abordés, ce qui fort appréciable pour une exposition du Grand Palais, mais ceci ne suffit pas à convaincre. Le problème vient de la scénographie, du graphisme sans imagination. Une exposition, ce n'est pas que des textes et des objets, c'est par exemple un dialogue avec de l'iconographie pour rendre lisible et intelligible le texte... c'est de l'imagination pour la mise en espace... Ainsi l'exposition se visite agréablement et les oeuvres de Sorin sont heureusement là pour fasciner, mais il y manque ce quelque-chose qui enthousiasme et emporte la conviction.