CayVpNAT7ml2gRzbwqbd/1MvPCt81BAtirczG/NTy3s= MuséoGraphie-MuséoLogie: avril 2013
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Master MEM

lundi 22 avril 2013

Chapeau au graphiste !

L'exposition de préfiguration de la future Cité de l'Economie à Paris, voulue par la Banque de France, est présentée en ce moment à la Cité des Sciences et de l'Industrie sous le titre L'Economie, Krack, boom, mue. Exposition originale, et complexe à appréhender pour le visiteur comme pour le muséographe, car le sujet n'est à priori par facile. Bravo aux muséographes qui ont oeuvré à rendre le sujet attractif. Si le propos demeure un brin trop classique et orthodoxe - on ne cherchera pas des discours révolutionnaires -, déroulant un fil un brin scolaire, en trois phases (Qui fait l'économie ? Comment ça marche ? Quel est l'état du monde ?) , malgré tout, il faut dire combien on se laisse prendre dans ce propos bien construit. Car l'exposition non seulement développe des manips et des interactifs efficaces, ce dont la Cité des Sciences a le secret, mais s'appuie aussi sur un travail de graphiste remarquable, sous la houlette de Fabien Hahusseau, travail qui contribue à rendre l'exposition plaisante et lisible. Les exemples développés sont probants, ainsi l'illustration pratique de la mondialisation qui invite à scanner des produits communs pour comprendre, ou encore les vidéos ou les données pertinentes. On pourra prolonger ou devancer la visite en se rendant sur le site internet de l'exposition, lui aussi très documenté et également remarquable. A visiter jusqu'en janvier 2014.

vendredi 19 avril 2013

Anticorps au BAL

Etonnant accrochage, d'une série intitulée Anticorps composée des photographies d'Antoine d'Agata, qui vient de s'achever au Bal à Paris. Jouant complètement sur le processus immersif, l'exposition conduit le visiteur à plonger dans la matière, en la démultipliant comme en des jeux de miroirs infinis. Telle série rebondit comme par ricochet sur telle autre, et ainsi de suite. Choisissant dans des milliers d'images, les commissaires de l'exposition Fannie Escoulen et Bernard Marcadé n'ont pas hésité à coller et faire se téléscoper et même se recouvrir les clichés comme pour faire ressortir l'aspect massif et totalisant de la matière. La mort, l'obscène, le sexe y sont omniprésents comme pour traduire la pulsion qui anime le photographe qui assurément ne démérite pas de Georges Bataille. Ce lieu d'exposition fort sympathique poursuit ainsi ses propositions fortes et originales. La prochaine exposition qui ouvre ses portes le 24 avril promet d'être également originale, avec une carte blanche PMU, intitulée Fouilles d'Olivier Cablat qui partagera sa vision des jeux.

vendredi 12 avril 2013

Sous influences

Sous influences, artistes et psychotropes, sous ce titre prometteur La Maison rouge nous promet des voyages intérieurs insoupçonnés. Etonnement peu d'expositions abordant la question de l'influence des drogues sur les processus de création n'avaient jusque-là été montées en France, c'est chose faite. Toutefois, il ne suffit pas de prendre des drogues pour être inspiré, et l'exposition aurait plutôt tendance à démontrer de leurs effets néfastes, car il y a peu d'oeuvres convaincantes. Beaucoup se résument à des gribouillis informes devant lesquels on passe en courant. L'exposition embrasse peut-être trop large aussi, en voulant aborder des univers d'artistes trop éloignés par le style et les motivations, le visiteur finit par perdre pied. De Jean-Martin Charcot à Damien Hirst en passant par Jean-Michel Basquiat ou Larry Clark, l'exposition entend tellement montrer qu'elle finit par créer un Gloubi-Boulga, avec presque 250 oeuvres d'horizons très éloignés. Prouesse que de rassembler toutes ces oeuvres et de donner un premier aperçu de l'étendue du sujet, mais au risque de mettre en lumière tous les absents. Evidemment, l'oeuvre immersive de Yayoi Kusama ne laisse pas indifférent et génère l'effet recherché, des troubles de la perception et des hallucinations visuelles qui rendent compte des substances. Beaucoup d'autres oeuvres sont davantage des productions sous influences, sans chercher à mettre le visiteur dans un état second. C'est l'ambiguité et la force de cette exposition que de jouer sur les deux tableaux. Mention spéciale pour la proposition des amis de La Maison Rouge qui avec Système adéquat de Vincent Mauger crée un bel effet.

samedi 6 avril 2013

Présentation de l'Objectif en Coulisses


Un reportage sur l'exposition L'Objectif en coulisses, réalisée par le groupe des étudiantes en master expographie - muséographie de l'Université d'Artois pour présenter les photographies de Robert Baronet :

Voir l'extrait de l'émission de Télé Gohelle qui présente l'exposition :

http://www.dailymotion.com/video/xyijjm_journal-du-vendredi-22-mars-2013-tele-gohelle_news&start=1711

Lire aussi ici la critique d'Isabelle Roussel-Gillet sur ce blog.


jeudi 4 avril 2013

The Museum of everything

Fin d'exposition pour ce musée très étrange, présenté cet hiver boulevard Raspail à Paris, avant de partir pour Londres, Moscou et ailleurs... L'exposition semble une bonne affaire, puisque l'on se presse pour voir des oeuvres d'art brut, peu innovante au fond, puisque beaucoup d'artistes sont déjà bien connus, mais "révélé" dans une ambiance trash pour faire plus vrai... Si vous aviez aimé le Palais de Tokyo, et sa friche d'attraction culturelle, puisqu'il s'agit en quelque-sorte d'un parc mimant l'univers alternatif, il est certain que vous trouverez le Muséum of Everything à votre goût. C'est juste un cran au-dessus dans la commercialisation de l'alternatif. Le parcours n'est pas soumis à l'accessibilité handicapé, semble-t-il, les musées privées peuvent ainsi s'émanciper des règles sévissant dans le public ? Et il est permis de mettre en scène avec trois francs six sous des collections produites par des marginaux et de remplir le tiroir caisse. Et comme il n'est pas de petit profit, la prise de photo est soumise à une amende de 1000 euros ! Transgression s'abstenir !