CayVpNAT7ml2gRzbwqbd/1MvPCt81BAtirczG/NTy3s= MuséoGraphie-MuséoLogie: juin 2011
La Formation en muséologie :

Vous êtes intéressés par une formation initiale ou par la formation continue en muséologie et muséographie ? La formation MEM : Master Expo-Muséographie, en conception des expositions de l'Université d'Artois est faite pour vous !

Voir les renseignements :

ou sur le site de l'Université : (document à télécharger colonne de droite) ou sur ce lien.

Master MEM

vendredi 24 juin 2011

La ville fertile

Très belle exposition sur la ville durable à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, l'exposition La Ville fertile présente des projets réalisés ou en cours dans les différentes citées du monde. La place de la nature dans la ville y est abordée de manière concrète et captivante.

Le couloir d'accès est un brin austère avec ses grands placards de textes un peu rébarbatif, rappelant les avancées historiques et les utopies. Cette partie pourrait utilement être mise en ligne pour éviter une lecture rendue peu confortable. En revanche, la première partie de l'exposition, intitulée L'Objet du désir, accueille les visiteurs dans une mise en ambiance agréable et relaxante. Seize projets, réparties en quatre thème, sont passés au crible, de Paris à Beyrouth, de New-York à Saint Nazaire, de Munich à Détroit... Ces nouvelles urbanités mêlent créativité, innovation technologique, revalorisation des territoires... On peut découvrir de très belles démarches mêlant biodiversité, recherche d'architecture durable, recomposition sociale et revitalisation économique. Avec une très belle scénographie signée Nicolas Gilsoul, également commissaire de cette première partie de l'exposition.
La deuxième partie, La fabrique de la ville fertile, présente des promenades thématiques ponctuées par les quatre éléments de la nature. Des interviews de paysagistes, mais aussi d'urbanistes, de philosophes, de sociologues, d'historiens, d'économistes, d'artistes... permettent d'offrir une approche transdisciplinaire. La seconde partie de l'exposition est organisée et mis en scène par Michel Péna. Etrange idée que de faire deux expositions en une en quelque-sorte, mais l'ensemble fonctionne parfaitement. Un bel exemple d'exposition d'idées où la muséographie et la scénographie sont en harmonie.
A voir jusqu'au 24-7-2011.

mardi 21 juin 2011

De culture scientifique

Au Vaisseau à Strasbourg les enfants peuvent s'initier aux sciences et aux techniques en s'amusant. Comme à la Cité des enfants, prototype qui a servi de modèle pour le lieu, les enfants accompagnés d'un adulte peuvent découvrir et s'enchanter. Ici le temps n'est pas compté et les enfants pourront demeurer le temps qu'ils désirent. Des animations sont proposées, des ateliers et des expositions temporaires complètent l'endroit où l'on peut aussi pique-niquer en été et profiter des espaces extérieurs.


A propos de culture scientifique, à lire dans le dernier numéro de la Lettre de l'OCIM un article de Pauline Burnel intitulé Impliquer un Conseil scientifique dans les décisions de demain, et qui porte justement sur le cas du Vaisseau de Strasbourg.

Profitons pour signaler dans ce même numéro 113, un intéressant article signé Olivier Richard et Sarah Barrett sur Les médiateurs scientifiques en Europe : une diversité de pratiques, une communauté de besoins. Il s'agit de rendre compte d'une étude conduite à l'échelle européenne sur les métiers et les outils de la médiation.

Egalement dans ce même numéro, un article sur l'évaluation des dispositifs ludiques destinés aux visites familiales, par Claire Barbieux, Évaluer les effets des dispositifs ludiques destinés aux enfants en visite familiale,
Et enfin La conservation-restauration du patrimoine technique et industriel dans le cadre de la loi sur les musées de France, une mission impossible ? par Agnès Mirambet-Paris et Francois Mirambet.

dimanche 12 juin 2011

L'Hiver de la culture

Etonnant Jean Clair qui ne peut se départir d'une nostalgie bien compréhensible envers les formes passées de la culture, qui la sacralise tout en critiquant Malraux, et s'interroge une nouvelle fois sur le rapport aux images, et plus globalement aux oeuvres et aux musées dans notre société. Lire Jean Clair, c'est un peu comme quand nous lisions le dernier livre de Jean Baudrillard, c'est toujours délicieux, profondément énervant, par les raccourcis un peu stéréotypés, et en même temps dense de trouvailles et de saisissantes intelligences. On aurait tord de se débarrasser un peu vite de Jean Clair en le rangeant du côté de ces penseurs réactionnaires qui méprisent le peuple des visiteurs à l'égal des combines de l'art contemporain. S'il y a de cela, il y a bien autre chose, et notamment des intuitions géniales sur les transformations en cours auxquels l'auteur refuse de se résigner. Et puis ce serait oublier que Jean Clair est l'auteur d'expositions qui sont à nos yeux les plus progressistes en muséologie. Des expositions qui ne se contentent pas d'exposer de belles oeuvres, mais qui tiennent un discours et une thèse et qui invitent le visiteur à réfléchir.

Jean Clair est donc plein de paradoxes. Nous ne le suivons pas dans sa tendance à verser dans le religieux. Ce qui caractérise l'objet de musée est heureusement de s'affranchir de ses fonctions premières, et loin de le regretter, c'est à nos yeux ce qui fait sa richesse. Aussi sommes-nous en désaccord avec l'auteur quand il plaide pour les restitutions. Mais le livre a le mérite d'inviter à débattre.

samedi 11 juin 2011

Focale sur Anish Kapoor

Installation époustouflante Leviathan d’Anish Kapoor présentée au Grand Palais à Paris en mai juin 2011 dans le cadre de Monumenta figure ce monstre marin biblique qui avalait les âmes et qui ici avale et recrache le public dans ses entrailles, énorme baleine de Jonas gonflée jusqu’à la nef du Palais. Mais le public est libre aussi de s’inventer mille et une autres histoires, de passer de l’intérieur à l’extérieur, du sacré au profane, du ventre de la bête à la matrice, de la déshumanisation mondialisée aux images de science-fiction... Comme dans toute oeuvre forte, l’interprétation se démultiplie, et se conjugue ici à l’expérience faite par le visiteur du souffle et la pulsation, de l’étrangeté de la lumière, de la rougeur et de la noirceur. Les sens sont en éveil et invite le cerveau aux stimulations neuronales pour se forger des clés de lecture. Ainsi réflexion, sensation, et émotion se rejoignent dans une interprétation personnalisée et démultipliée.


Signalons la rencontre autour de la photographie au musée, que le Grand Palais encourage, tandis que d'autres institutions se campent sur leurs interdits dans une attitude souvent incompréhensible. Le Groupe OrsayCommons propose de débattre, samedi 11 juin à 14h30, après avoir pris la bête sous tous les angles !


http://www.facebook.com/event.php?eid=114421408646123

ORSAYCOMMONS MONUMENTA
Voir Regarder Photographier

Venez le samedi 11 juin, 14h15, pour un OrsayCommons exceptionnel à Monumenta, au Grand Palais.

vendredi 3 juin 2011

Louvre-Lens : ça avance !

En préparation de la mise en place de la formation MME sur la conception des expositions à l'université d'Artois, les contacts se multiplient. Nous avons eu le plaisir d'accueillir il y a peu Philippe Dubé, responsable de la formation de muséologie de l'université Laval à Québec, et André Gob et Noëmie Drouguet, tous deux responsables de la formation de muséologie à l'université de Liège. Nous avons pu ensemble aller à la Maison du Projet Louvre Lens et visiter le site en présence d'Arnaud Debève qui nous a expliqué l'état d'avancement du chantier.

En attendant le 4 décembre 2012, date d'ouverture prévue, nous pourrons régulièrement faire le point, et constater comment l'accompagnement de cet énorme projet se met en place progressivement sur le territoire. De nombreux travaux possibles en tous les cas pour les futurs étudiants qui vont disposer ainsi d'une situation d'étude en muséologie incomparable.