CayVpNAT7ml2gRzbwqbd/1MvPCt81BAtirczG/NTy3s= MuséoGraphie-MuséoLogie: janvier 2015
La Formation en muséologie :

Vous êtes intéressés par une formation initiale ou par la formation continue en muséologie et muséographie ? La formation MEM : Master Expo-Muséographie, en conception des expositions de l'Université d'Artois est faite pour vous !

Voir les renseignements :

ou sur le site de l'Université : (document à télécharger colonne de droite) ou sur ce lien.

Master MEM

mardi 27 janvier 2015

On a enfin trouvé le parfait médiateur !

Une fois n'est pas coutume, un petit clin d'oeil et un câlin sur le parfait médiateur... filmé par Bastien Guerry au musée Landowski :




lundi 19 janvier 2015

Le travail. En Corps, Encore. Une exposition en deux actes

Cela fait toujours plaisir lorsqu'un projet tuteuré du Master Expographie Muséographie arrive au vernissage, car il est plaisant de voir un projet se concrétiser, et on aime à saluer le travail effectué. Mais c'est surtout un immense plaisir lorsque le résultat est enthousiasmant et c'est le cas pour cette exposition en deux parties présentées au Tandem, c'est-à-dire à l'Hippodrome de Douai et au théâtre municipal d'Arras. Il s'agit d'accompagner une programmation de spectacles portant sur le thème du travail, avec des regards et des interprétations réalisés par des artistes. De jeunes créateurs et d'autres plus confirmés se sont prêtés au jeu d'appréhender le corps au travail. Plus d'une quinzaine de regards sur les postures et les gestuelles. La manière de présenter les oeuvres réalisées dans des lieux complexes et parfois ingrats, et de les mettre en valeur est à saluer. Le groupe a aussi inventé un concept : le Finissage, qui aura lieu le 21 février à Arras !

dimanche 18 janvier 2015

Post-Carbone à La Poste

Dommage que cette exposition soit réservée au seul personnel de l'entreprise, - dans la mesure où elle est présentée au siège social de La Poste à Paris -, car elle concerne tout un chacun : l'ère Post-Carbone, pour reprendre le titre de l'exposition, avec son sous-titre L'art contemporain accélérateur de la transition énergétique. Le défi de la transition vers un autre monde, plus en harmonie avec lui-même, sera on le sait largement discuté cette année à Paris. Il est donc intéressant que les entreprises s'engagent et sensibilisent leur personnel. Des artistes proposent par leur engagement des interprétations, ils contribuent à nourrir la réflexion. C'est du moins ce que mettent en scène les deux commissaires Alice Audouin et Vanessa Vancutsem, qui présentent avec finesse et talent une douzaine d'artistes, parmi lesquels Olafur Eliasson, Lucie + Jorge Orta, Art Orienté Objet, David Buckland... Nous avons également beaucoup aimé Elise Morin, Lionel Sabaté ou encore Springerparker et Anti. Espérons que cette exposition soit le début d'une série. Le livret qui accompagne est à la fois un bel objet de médiation et un beau souvenir à conserver.

samedi 10 janvier 2015

Ce tant curieux musée du monde

Très belle exposition imaginée par Laurent Busine et ses collaborateurs au MAC's Grand Hornu à partir des collections du musée de Tervuren. Véritable défi alors que l'encyclopédisme et l'éclectisme des collections du musée bruxellois donne le vertige. Très belle association formelle pour donner à chacun l'occasion d'interpréter, de projeter ses imaginaires et de reconstruire une histoire singulière. Les termitières deviennent sculptures, les bocaux de formole des installations. Belle ironie, la peau de l'éléphant en fin d'exposition est, pour le jeu de mots, très gonflée : emblème du musée bruxellois que l'on découvrait en arrivant justement pour la visite, réduite ici à sa plus simple expression. Plus sérieusement, les moulages des corps, réalisés en 1911 par l'artiste belge Arsène Matton, enfermés dans le sanctuaire du musée, sont très prenantes d'émotions. Elles en disent long sur le colonialisme en images inversées. Les photographies de Rineke Dijkastra décalent le regard en rappelant l'étrangeté de toutes ces collections devenues formes. La scénographie est épurée et conduit à une apothéose saisissante. Le catalogue qui accompagne l'exposition est lui aussi très finement ciselé. De quoi donner des ailes au futur musée.

jeudi 1 janvier 2015

Confluences : année 01

Commençons bien l'année en saluant l'arrivée de celui que l'on attendait tous : le musée des Confluences. La soucoupe volante s'est posée entre Rhône et Saône et, que l'on aime où pas l'architecture de Coop Himmelblau, il faut reconnaitre qu'elle est convaincante, bien arrimée, elle semble répondre merveilleusement au programme attendu, les espaces sont fonctionnels, bien cadencés et paisibles. L'avenir dira si les coûts de fonctionnements et d'entretiens sont supportables. Le lieu est agréable et le sera d'autant plus quand les espaces de parcs et services seront ouverts. On pouvait craindre un manque de finition des expositions, il n'en est rien, et notre visite se révèle enthousiaste. Les différentes propositions, temporaires ou permanentes, sont convaincantes, et assument les choix qui ont été faits. Certes, il manque à notre goût des évocations plus frontales des sujets sensibles qui devraient mobiliser nos concitoyens, mais ce qui est abordé l'est avec beaucoup de pertinence. Nous aurons, au cours de l'année, l'occasion de revenir sur le fond des expositions, d'autant que nous passerons une semaine à Lyon en février prochain avec les étudiantes du master MEM, mais disons d'emblée que le programme muséographique de chaque exposition est conduit avec intelligence et les différents traitements scénographiques sont d'une grande finesse et très esthétique. Saluons le travail tant de l'Agence Klapisch Claisse, de Zen+dCo, de Du&Ma ou encore de Eve-Marine Basuyaux et Florence Reibell. Confluences se place déjà comme le lieu qui manquait en France et qui s'avérera incontournable si le programme des expositions temporaires est au rendez-vous des attentes, au carrefour art-science-société.