CayVpNAT7ml2gRzbwqbd/1MvPCt81BAtirczG/NTy3s= MuséoGraphie-MuséoLogie: ‘Europe toute’ à Bruxelles : deux expositions pour nous faire aimer l’Europe.
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samedi 22 mars 2008

‘Europe toute’ à Bruxelles : deux expositions pour nous faire aimer l’Europe.


« Qui trop embrasse mal étreint », dit le proverbe. C’est en somme la critique que l’on pourrait adresser à l’exposition C’est notre histoire, qui se tient jusqu’au 12 mai 2008 à Tour et Taxis à Bruxelles.
Car si l’intention est bonne, si l’entrée de l’exposition s’avère particulièrement réussie avec des installations efficaces, et que de bonnes idées la structurent, - notamment avec les 27 histoires de vie pour inviter à découvrir par approches subjectives, 27 personnes qui nous font part de leur appréciation de l’Europe tout au long de la visite -, il n’empêche que sur bien des points cette exposition laisse songeur. Idéologiquement, des assertions sont problématiques, notamment quand la vision de l’Europe fait la part belle à une vision assez libérale, comme si une autre Europe n’était pas envisageable, comme si le triomphe de l’Europe actuelle était le nec plus ultra.
Surtout, l’exposition est étouffante par son trop plein. À force de passer en revue tous les sujets, dans une approche politiquement correcte et convenue, plus prégnante au fur et à mesure de la progression de la visite, l’exposition fait perdre la tête au visiteur soudain pressé d’en finir ! La scénographie spectaculaire est au demeurant parfois assez gratuite.
Au final, c’est le pendant d’une autre exposition visible également cet hiver dans la capitale européenne Le Grand Atelier, dont le propos centré sur les influences et les courants artistiques vise à nous démontrer également comment l’Europe s’est construite par la circulation des œuvres et des artistes. On n’assimile pas là l’Europe à sa construction institutionnelle et il s’agit de décrypter le jeu des influences quelques siècles en amont. Le commissaire Roland Recht a ainsi voulu dessiner des lignes de force.
Bien qu’alignant 350 chefs d’œuvres incontestables venus de 27 pays européens, l’exposition s’avère, au final, également assez ennuyeuse, le propos n’apparaissant pas des plus aboutis. Si la scénographie est annoncée d’une grande originalité avec son système en chambres, la réalité de la visite laisse place à un parcours assez banal et sans grande surprise. Certes, les œuvres sont superbes, mais cela suffit-il ? Dans une exposition temporaire, le plaisir de la contemplation des œuvres doit-il occulter toute pensée novatrice ?
Les sites:
C'est notre histoire
Le Grand Atelier,
Chemins de l’art du Vème au XVIIIème siècle

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