Installation fort impressionnante à la Tate Modern de Londres : occupant tout l’espace du hall du musée, la faille Shibboleth de Doris Salcedo intrigue et canalise tous les regards. D’une simplicité qui fonctionne à merveilles, les visiteurs de tous âges et de toutes les nationalités s’interrogent, se penchent, s’agenouillent, se couchent même au sol pour considérer la chose. La réception est magique, et l'on se plait à regarder autant l'œuvre que la façon dont elle est appréhendée par les publics.
La photographie joue ici un rôle central dans l’appropriation et sert à l’appréhension de l'œuvre dans l’espace. Chacun recherche le meilleur cadrage, la façon de rendre compte de cette stupéfiante installation. Le public joue avec cette béance, s’étonne, s’inquiète même, les enfants enjambent et comptent les pas, les plus inquiets s’alarment de ce que ce bâtiment à peine inauguré soit en proie à de telles perturbations géologiques ! Ceci donne matière à échanges entre visiteurs et à l’expression évidente d’un ravissement général.
De l’art qui bouscule, le bâtiment et le reste…
A voir avant le 8 avril 2008.La photographie joue ici un rôle central dans l’appropriation et sert à l’appréhension de l'œuvre dans l’espace. Chacun recherche le meilleur cadrage, la façon de rendre compte de cette stupéfiante installation. Le public joue avec cette béance, s’étonne, s’inquiète même, les enfants enjambent et comptent les pas, les plus inquiets s’alarment de ce que ce bâtiment à peine inauguré soit en proie à de telles perturbations géologiques ! Ceci donne matière à échanges entre visiteurs et à l’expression évidente d’un ravissement général.
De l’art qui bouscule, le bâtiment et le reste…
http://www.tate.org.uk/modern/exhibitions/dorissalcedo/default.shtm
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