Les Français s’y pressent tout particulièrement, on ne sait pourquoi ! Sans doute un peu inquiet d’avoir vu s’éloigner une collection dont on dit qu’elle est importante. Mais d’île en île, elle a échoué dans un des lieux les plus fréquentés de la planète. En réalité, cela n’a guère plus, guère moins d’intérêt que ce l’on voit habituellement dans les musées d’art contemporain de France et de Navarre. Les artistes y sont les mêmes, les oeuvres tout aussi souvent indigentes. Bien sûr il y a quelques propositions fortes, de bonnes idées, dans un flot de choses plus désoeuvrantes les unes que les autres. Mais on ne le dira pas, ce serait très mal vu de critiquer la quintessence artistique contemporaine. Donc François Pinault a choisi de présenter sa collection, à Venise, dans deux lieux stratégiques de la ville, Le Palazzo Grassi et Punta Della Dogana. De très beaux lieux, bien rénovés, héritage d’un passé glorieux, dans une ville en perdition. Des lieux pour lesquels de nombreux sponsors ont été mis à contribution et qui ne se visitent pas pour autant gratuitement, cela semble même un bisness d’un bon rapport, à 20 euros l’entrée, et 17 euros tarif réduit ! Car on ne passe pas à Venise sans céder à la tentation, évidemment !
dimanche 3 janvier 2010
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