Nous attendons avec impatience la seconde phase prévue pour 2013 du musée historique de Strasbourg, elle traitera de la période contemporaine, la plus captivante sans doute. Car c'est ce qui sera le plus épineux à traiter. Pour la première partie, le musée se tient à mi-chemin entre Nantes et Lyon en quelque-sorte : c'est plutôt réussi, et même si ce n'est pas aussi enthousiasmant que le Château des ducs de Bretagne, cela n'est pas aussi catastrophique que le musée de Gadagne. Dans la lignée des musées d'histoire, Strasbourg vaut le détour. En effet, il y a un effort ici de mise en discours et de problématisation. Surtout, la prise en compte du visiteur avec des tentatives d'interactivité et de jeux éducatifs sont plutôt convaincants. En revanche, on ne sait pas comment il est encore possible de faire le choix des audioguides à infra-rouge, c'est une aberration muséographique ! Il ne faut vraiment pas s'intéresser aux comportements des visiteurs pour choisir une technique aussi stupide ! La scénographie québecoise est certes un peu attendue et pas toujours très belle - ce n'est du reste pas sans rappeler l'Historial de Vendée par certain côté -, mais elle fonctionne plutôt bien. Le multimédia sur le plan relief fait son effet, même si cela ne mange pas de pain en terme de contenu. Bref, on attend la seconde partie, car pour l'heure la fin est un peu abrupte !
mardi 5 avril 2011
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