Ce n'est sans doute pas véritablement une exposition de préfiguration, mais disons un avant-goût d'un projet qui se veut résolument tourné vers les territoires et vers la France entière. La future Maison de l'Histoire de France se veut une tête de réseau et entend fédérer les musées et lieux d'histoire disséminés ici ou là. Des têtes de réseaux qui avaient cette volonté, il y en a eu un certain nombre à Paris, dans bien des secteurs, espérons que cette volonté dans le champ de l'histoire ne tombera pas dans l'amnésie... Ce serait un comble ! Cependant si la mémoire est importante, elle est d'autant plus intéressante, à notre goût, quand elle est reliée aux problématiques contemporaines. Ce n'est pas vraiment le cas pour cette première exposition présentée aux Galeries du Grand Palais dédiée aux plans reliefs. Certes la mise en parallèle de la ville de Brest et sa destruction est émouvante. On peut découvrir quelques villes de France, fortifiées, et la splendeur d'un temps qui n'est plus, époque où le roi demandait à Vauban s'il construisait sa citadelle bisontine en or tant celle-ci était couteuse aux deniers de l'Etat. Les temps ont bien changé, et on ne peut pas dire que ni la restauration des monuments historiques, ni l'architecture contemporaine, ne bénéficient désormais de largesses. Reste que cette exposition est une mise en bouche, assez belle dans sa présentation, même si le contenu n'est pas renversant.
jeudi 2 février 2012
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