Une fois n'est pas coutume : transgressons nos principes de ne parler ici que des expositions que nous avons vues ! Pour une fois parlons d'une exposition que nous n'avons pas encore eu la chance de découvrir. Nous nous sommes pourtant rendus à l'inauguration, mais il y avait tant de monde qu'il était inutile d'espérer la voir dans de bonnes conditions, il faut dire que Manuel Valls avait fait le déplacement. C'est peut-être ce moment là que Didier Rykner a choisit pour visiter, d'où sa mauvaise humeur. Car sur le site de la Tribune de l'art, le critique assassine littéralement l'exposition. Grosso-modo deux arguments sont mis en avant. Le premier est qu'il ne faut pas éloigner des institutions parisiennes le patrimoine et que tout transport est donc suspect d'être dangereux, surtout si c'est pour les gueux de province. Le même auteur nous servait la même sauce il y a deux ans à propos du Louvre-Lens. Bref, rien de nouveau. L'autre argument est plus fondamental et s'attache à critiquer la scénographie, surtout lorsqu'elle ne se résume pas à de belles vitrines et de savants éclairages. Les choix de mettre en contexte et d'être un peu trop explicite et littéral déplait, encore plus d'être ludique, même si cela permet à ceux qui n'ont pas la chance de faire partie des élites de s'approprier un peu mieux les oeuvres. Il y a aurait beaucoup à dire sur les propos réactionnaires de Rykner, le patrimoine étant sacralisé pour lui-même et non utilisé pour faire vivre des expériences à nos contemporains. Nous pourrons y revenir, notons seulement qu'une fois encore, il faut remettre sur le métier l'ouvrage face à des supposés experts qui entendent nous faire la leçon.
Merci pour la photo empruntée à http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20140927.AFP6996/exposition-arras-vous-fait-la-cour-visite-intime-du-chateau-de-versailles.html
jeudi 2 octobre 2014
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