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mardi 28 octobre 2014

National Gallery : 2h53 au musée, mon dieu que c'est long !

Frederick Wiseman nous avait déjà passablement endormi avec un film de 4h40 sur l'université américaine intitulé At Berkeley, un documentaire fort ennuyeux qui n'en finissait pas de ne pas savoir où il allait, mais voici qu'il s'en prend au musée et qu'il jette son dévolu sur la National Gallery, avec 2h53 qui s'étire en longueur. Car le film n'a aucun parti pris, ne développe aucune thèse, ne met en oeuvre aucune perspective, mais enchaine des entretiens, des publics nécessairement contemplatifs (comment en serait-il autrement dans un musée d'art ?!) et de très beaux plans sur de très belles oeuvres. Certes, il y a là plein de chefs d'oeuvres dans ce musée, mais avait-on besoin d'un film pour le savoir ? Cela dure 2h53, cela pourrait durer 15 heures ou trois jours, car aucune raison ne dicte la durée, puisque les extraits s'enchainent et reviennent sans ordre logique. Un musée, c'est par nature infini dans ses possibilités. On songe à la distance avec la série des Palettes, films qui proposent de vraies lectures des oeuvres et surtout du film de Nicolas Philibert, La Ville Louvre, qui date d'environ 25 ans... Si ce film a vieilli, il demeure un documentaire pertinent sur les coulisses du musée et sur ses métiers. A la National Gallery, il est davantage question de rentrées de fonds, de sponsors et de budgets, sans doute le reflet d'une époque. Pour le reste, il y a bien quelques éléments intéressants, sur telle ou telle analyse, telle restauration, mais le moment du film le plus distrayant est encore lorsque Greenpeace intervient pour le climat, pour le reste c'est ennui assuré.

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